Du 9 au 12 juin, Laurent, Vincent, Xav, Pauline, Angel, Pierre et Sylvia marchaient dans les pas d’Edlinger.
Récit de la sortie par Laurent :
Buoux et son parfum d’années 80, les grimpeurs chevelus, les collants roses, Patrick en solo lâchant les pieds dans le surplomb, Buoux et son écho de mythe originel par où la folie a commencé, Buoux comme une réminiscence ancienne, nous attire donc dans le Luberon en ce mois de juin 2017. En arrivant dans cette vallée cachée, la présence seule de la falaise s’impose, découvrant à hauteur de la route tout d’abord, puis au dessus de nos têtes, ses teintes grises et orangées, mais surtout la richesse de ses formes, creux, rondeurs ou excroissances aux orientations variées. Au pied de la paroi, nous croisons peu de monde. Pourtant, les lignes tracées sur la vague rocheuse fascinent par leur ampleur. Devenue hors mode, l’escalade à Buoux touche à la sérénité.
La falaise s’étire en un large U, offrant trois orientations: ouest, sud et est. Au mois de juin, la face sud n’est déjà plus praticable à moins d’avoir des chaussons climatisés. L’escalade à l’ombre, en revanche, s’avère tout à fait agréable : face ouest ou la ratière le matin, bain dans l’Aiguebrun le midi, puis droite du Pilier des fourmis, Croisette et TCF l’après-midi, et tout l’est en fin de journée. L’équipement entièrement refait dans les années 90 est sûr et bien placé même si l’espacement entre points donne régulièrement une impression de générosité.
Topo faces sud et est : Buoux (FFME Vaucluse, 1 exemplaire au club).
Topo de la face ouest (ré-ouverte en 2010)
Histoire de la falaise dans Grimper
La vie au bout des doigts (voies correspondantes )
Hébergement : nous optons pour le camping de Bonnieux avec ses yourtes et sa piscine.
Accès : Avignon TGV puis location de voiture.