Jeudi 5 septembre. 19h et quelque, les grimpeurs arrivent les uns après les autres à Gare de Lyon, enthousiastes à l’idée d’affronter les falaises 4 jours durant. L’heure tourne, chacun monte dans le train et regagne sagement la place indiquée sur son billet. Au démarrage du train, le groupe éparpillé entre deux wagons fait le bilan. Nous sommes 9, au lieu de 10, une personne manque à l’appel. Interrogation, échange de SMS, le grimpeur étourdi est identifié, contacté et la logistique pour le récupérer le lendemain se met en place.

Arrivée à la gare de Lyon Saint Exupéry où nous récupérons les deux grimpeurs marseillais du groupe. Le temps de récupérer les voitures de locations et nous prenons la route du sud à défaut de celle de Chamonix. La météo n’étant pas clémente ce week-end en montagne, nous avons troqué les Aiguilles rouges contre le Saint Julien et sa crête de dinosaure, à Buis-les-Baronnies.

Après une nuit à Bollène, nous arrivons à Buis dans la matinée du vendredi et nous installons au camping. Après (une courte) réflexion, nous troquons les tentes contre deux petites maisons ; le grimpeur aime le charme rudimentaire du camping mais l’opportunité d’un lit douillet le fait vite prendre les décisions les plus sages.

A peine arrivés, les cordées se préparent et s’éparpillent sur les différents sites : un groupe prend la direction du Saint Julien pour faire des grandes voies, tandis que d’autres iront se faire les dents sur les couennes de Baume Rousse.

Les jours passent, les cordées se forment chaque soir au moment du repas et enchainent le lendemain les grandes voies au Saint-Julien et les couennes, de Baume noire à Ubrieux. Le soleil sera de la partie tous les jours, nous obligeant parfois à adapter les horaires de grimpe histoire ne pas virer écrevisse avant la fin de la journée.

Du séjour, on retiendra aussi :

Que le renard, toujours à l’affut d’aliments variés et nouveaux, n’hésite pas à tester le goût des chaussons du grimpeur. Gare à celui qui les laisse s’aérer dehors la nuit…

Que pour écluser le surplus de nourriture du week-end, tout est dans la présentation du produit

Que pour rester en bons termes avec le wagon-bar de la sncf, mieux vaut passer la serpillière avant de partir