Le séjour a commencé sur les chapeaux de roue, l’imprévu s’invitant dès le début : RER B HS, les grimpeurs éparpillés aux quatre coins de Paris doivent trouver un plan B de dernière minute pour rejoindre l’aéroport. Mission accomplie dans les temps, avec plus ou moins de marge. Au final, tous les grimpeurs parisiens sont présents dans l’avion qui décolle à 10h10 pour Malaga.
Arrivés à destination, le groupe part déjeuner sur la plage pour profiter du soleil andalou en attendant que la dernière grimpeuse n’arrive de Marseille. Après le déjeuner, une voiture part la chercher à l’aéroport tandis qu’une autre se charge d’aller faire les courses. Ces derniers devront faire preuve d’astuce pour caser toutes les victuailles dans une voiture déjà bien remplie avec les sacs. Mais le grimpeur n’est jamais à court d’idée : en exploitant tous les recoins et en se contorsionnant un peu, ça marche !

1h de route plus tard, les deux voitures arrivent à la Finca La Campana. Aucune ne sera tombée dans le piège des GPS leur indiquant parfois des chemins étonnants !

Deux derniers grimpeurs arriveront le lendemain et le groupe sera alors au complet, près à partir à l’assaut des falaises.

Du coté des couennes, nous irons nous frotter au rocher de Valle de Abdalajis et ses fissures, Escalera arabe, Frontales Momia, Las Encatadas, Cocine Caliente ou encore Bedees.
Il y en aura pour tous les goûts et tous les niveaux, certains se fixant des challenges dans les voies d’échauffement des autres. Et on avoue aussi, on aime les cotations espagnoles sympa.

Du coté des grandes voies, Lluvia des asteroides ravira tout le monde par sa variété et son homogénéité, et sera l’occasion d’un baptême de grande voie un peu venteux pour Alice. Son chemin de descente restera aussi dans les annales, entre rochers et pierriers, avec un final par la voie ferrée en option.
D’autres cordées partirons aussi dans « Apocalypsis » (« C’est le paradis ! ». Comme quoi…), ou encore Blue Line, Valentine’s day et Estrella polar.

Certains en profiteront aussi pour visiter les alentours :

Une journée à Antequera et sur le plateau du Torqual, où se dressent de superbes rochers arrondis du fait de l’érosion, faisant parfois penser à des champignons.

Une autre journée à Ronda, consacrée à la visite des arênes et… à la dégustation de churros !!

Le séjour aura aussi été rythmé par ses soirées endiablées, où parties de ping-pong, de babyfoot et de billards se sont enchaînées. Avec parfois quelques astuces pour mener au score, en toute discrétion…

Le samedi suivant, c’est une équipe heureuse, qui pose une dernière fois avec le sourire jusqu’aux oreilles, avant de partir prendre l’avion pour Paris.